Le Mot de l'Expert : Nicolas

Je m’appelle Nicolas. Je suis chez Actimat depuis le 11 septembre 2011. Lorsque je suis arrivé, nous étions deux graphistes. Je me suis rapidement retrouvé seul, plus précisément quinze jours après mon arrivée. Finalement, si j’ai autant d’expertise et d’expérience, c’est grâce à cela. Aujourd’hui, je me rends compte que j’ai participé au développement de beaucoup de choses chez Actimat. Que ce soit les nuanciers, les templates de maquettes ou les fiches techniques des produits… J’essaie de faire évoluer les visuels que l’on envoie.

Je vais forcément faire un rapprochement entre la couleur du logo du client, et les couleurs du nuancier textile. Ce qui va également déterminer le nuancier, c’est la gamme de tapis. Toutes les gammes ont des couleurs différentes. Par exemple, pour le tapis Héra, je sais que cela va être un nuancier avec moins de nuances de couleurs que pour la gamme Arion ou Centaure. C’est comme une palette de couleurs interne que j’ai en tête. J’associe vite les couleurs avec l’habitude. Autre chose, les nuanciers ne fonctionnent pas en quadrichromie comme une imprimante normale. Ils sont programmés dans la machine, c’est une cartouche, une couleur, ce qui explique un choix parfois plus restreint de couleurs sur certaines gammes.

Justement, nous avons tout un tableau de contraintes techniques à respecter. Nous allons avoir, par exemple, les hauteurs minimales, si nous pouvons faire du RVB ou non, ou de la quadrichromie. Tout y est résumé par gamme. Dès lors que l’on reçoit un logo, on sait par rapport à la taille du tapis, si l’impression de ce dernier est faisable ou non. Le logo d’un client ne rendra peut-être pas bien sur telle ou telle gamme. Si je pense que le rendu ne sera pas top par rapport à la gamme de tapis qu’il a choisi, je préfère le lui dire directement. Mon métier, c’est aussi savoir conseiller et trouver des solutions avec le client. Dans tous les cas, il ne faut pas imposer les contraintes. Il faut trouver des solutions, tout est dans l’échange.

Concernant l’envoi de leurs logos, il y a un formulaire sur notre site internet. Les formats dont nous avons besoin afin de traiter leurs logos y sont inscrits. Généralement, on insiste sur les formats vectoriels qui sont plus pratiques à travailler pour nous. Il s’agit d’un format éditable qui ne pixelise pas. Plus précisément ; nous pouvons redimensionner, appliquer différentes transformations sur ce type de format de manière illimitée, sans impacter la qualité du logo. Tandis que le format image est moins exploitable. C’est-à-dire que, si nous avons besoin d’agrandir le logo ou d’adapter les couleurs au nuancier disponible, ce ne sera pas possible. Il n’est pas modulable comme nous le souhaitons contrairement au vectoriel. En bref, le client n’a pas énormément de contraintes à respecter concernant son logo, si ce n’est le format au moment de l’envoi. Sinon, c’est nous qui allons apporter l’expertise derrière pour le retravailler.

Marie et Robin ont des rôles différents. Robin m’assiste beaucoup pour me soulager en ce qui concerne les maquettes et BAT. On forme un vrai binôme, c’est ma deuxième main… enfin ma troisième ! Marie, elle, va principalement faire du web, s’occuper du site internet, de la communication digitale, du motion design… Elle travaille également sur les maquettes lorsque nous en avons besoin, mais ce n’est pas sa mission première. Tous les trois, nous sommes très complémentaires. Notre trinôme fonctionne plutôt très bien, l’ambiance est top, on a beaucoup de points en commun.